
Avec
Michel Marcelin, directeur de recherche CNRS en astrophysique - Laboratoire d’astrophysique de Marseille, OSU Institut Pythéas (AMU/CNRS/IRD)
Résumé
Le père de l’astronautique russe, Constantin Tsiolkovsky, disait : « La Terre est le berceau de l’humanité, mais on ne passe pas sa vie dans son berceau. » De fait, la conquête spatiale est quelque chose d’inévitable dès lors que la technologie le permet. Le premier pas sur la Lune a été motivé par la course à l’espace entre soviétiques et américains et, même si l’aspect politique est moins fort aujourd’hui, la motivation demeure et le premier pas sur la planète Mars se fera sans doute dans les décennies à venir, probablement avec un
équipage international.
Et
Arnaud Saint-Martin, chargé de recherche CNRS en sociologie - Centre européen de sociologie et de science politique (CNRS/EHESS/Université Paris 1 Panthéon Sorbonne)
Résumé
La colonisation humaine de l’espace est-elle souhaitable ? Quitter le vaisseau « planète Terre » une bonne fois pour toutes est-il bien raisonnable ? Avant même de répondre à ces questions aventureuses, il importe néanmoins d’envisager dans quelle mesure de tels voyages, sans retour ni échappatoire, sont tout simplement possibles. Car si les récits de science-fiction et les projections « inspirantes » et prophétiques d’un Elon Musk laissent entrevoir
la promesse d’un futur extra-planétaire pour l’espèce humaine, il n’en demeure pas moins une vue de l’esprit pour « enthousiastes ».
Vendredi 19 janvier 2018 - 17h30
Bibliothèque Alcazar, Salle de conférences (Marseille)